Les articles du blog – Baderetti Design

La Valeur du chemin parcouru

Beaucoup de choses ont déjà été écrites sur les difficultés d’un parcours professionnel et sur la quête du bien-être qui y est rattachée. Certaines structures comme mes amis de chez Opus Fabrica en ont même fait un très louable leitmotiv. Mais si ce thème a déjà fait couler bien de l’encre, il ne semble jamais inopportun d’y accorder davantage de témoignages, de temps et de dialogue.

De part mon statut d’indépendant, je suis maintenant amené à souvent rencontrer et échanger avec de nombreuses personnes qui ont mis cette recherche de sens au travail au centre de leur vie, que ce soit via leur activité d’entrepreneur ou dans le salariat grâce à une entreprise dont elles partagent la vision. De manière plus évidente encore, certains de ces passionnés se sont mis au service des autres dans cet objectif en proposant des bilans de compétences.

Ce qui ressort des mes discussions toujours plus enrichissantes avec tous ces protagonistes aux profils variés, c’est l’importance et la VALEUR du parcours.

En effet, dans une France pour le moins rigide quand il s’agit de s’écarter du schéma classique de progression professionnelle (là où nous amis anglo-saxons par exemple sont beaucoup plus souples), il n’est pas toujours facile de regarder un chemin sinueux parcouru d’un oeil bienveillant, et ce même s’il s’agit du nôtre. Car c’est ici que tout commence : parvenir à valoriser un parcours « atypique » grâce à la richesse des connaissances acquises, bien qu’elles puissent parfois sembler décousues de prime abord. 

Des embûches nécessaires

À titre personnel, j’ai longtemps nourri une certaine jalousie pour les personnes qui avaient suivi un chemin a priori impeccable : études déterminées dès la fin du lycée – stage éventuel avec un futur employeur –  obtention du poste désiré. En opposition, mon chemin me paraissait chaotique et, pour être complètement honnête, assez incohérent.

Perdu dans ce tourbillon de confusion alimenté considérablement par la pression de la société, c’est plutôt désemparé que je me suis dirigé vers un bilan de compétences. Si cette expérience ne m’a pas présenté directement de solution miraculeuse, elle a eu le mérite de m’ouvrir les yeux sur le fil rouge de ma vie professionnelle (en l’occurence : la communication) et de me faire réaliser la valeur de ce périple derrière moi ainsi que des différents bagages ramassés en route.

Car si le chemin a été parsemé de désillusions et d’échecs, il est obligatoire d’accepter que ces embûches ne sont pas une perte de temps. Elles définissent  tout simplement la somme des besoins et d’envies qui vont faire éclore notre profession idoine.

Il est donc primordial de se débarrasser du goût d’amertume qu’aurait pu laisser de gros épisodes de frustration au travail afin de se donner les moyens de goûter au plaisir sans commune mesure du bien être dans ce que l’on fait au quotidien.
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